mercredi 30 décembre 2015

demandez le programme !



Je vous présente
tous mes vœux pour l’année 2016 !

A la demande de plusieurs d’entre vous, je vous propose pour l’année 2016 :


Groupe de parole, 
réservé aux jeunes,

les samedis de 9h30 à 12h30, 
au tarif de 40 € la matinée.

Le premier thème abordé sera : Quel chemin prendre pour être bien ?



Groupe  de parole, 
réservé aux femmes,

Les dimanches de 9h30 à 17h30, 
au tarif de 90 € la journée

Le premier thème abordé sera : Le pardon, pourquoi, comment.



Ces rencontres seront échelonnées sur l’année de la manière suivante:


Pour les jeunes

23 janvier 

5 mars 

2 avril 

30 avril

21 mai

2 juillet


Pour les femmes

24 janvier

6 mars

3 avril

1er mai

22 mai
3 juillet 



Ces rencontres sont basées sur l’écoute, le sérieux et la convivialité.

Inscriptions auprès de moi même, 03 26 88 40 81         

mardi 19 février 2013

Pourquoi l'abus sexuel est une agression

Je viens de terminer le dernier livre de Marie-France Hirigoyen : "Abus de faiblesse et autres manipulations", paru en 2012 aux éditions JC Lattès.
Page 32 de son livre elle dit :"l'agression sexuelle est définie par un défaut ou un vice de consentement car la violence, la contrainte, la menace ou la surprise entravent la liberté et empêchent l'exercice de la volonté, du consentement."
Toutes les victimes ressentent ses émotions. Ces personnes doivent retrouver leur propre liberté, et reconnaitre en elles ce qu'elles désirent vraiment. 
Dans une agression, la personne ne peut plus faire appel à son propre jugement, elle vit la situation sous la contrainte et, alors que tout son corps reçoit l'information qu'elle doit se sauver, elle ne le peut pas. Cela provoque beaucoup de confusions, et il faut de l'aide extérieure pour pouvoir faire la différence entre ce qu'elle ressent vraiment, et les moyens dont elle dispose pour pouvoir échapper à cette agression.
Beaucoup de victimes disent qu'elles devaient certainement être inconsciemment consentantes, puisqu'elles ne se sont pas échappées. Elles vont avoir sur elles ce regard désapprobateur, voire critique. Elles ont pourtant fait ce qu'elles ont pu, face aux évènements. 
Et souvent, elles vont éprouver de la honte. Cette honte devrait être supportée par ceux qui ont fait le mal, et non ceux qui en sont les victimes. Sinon, les victimes sont doublement victimes : lors des faits, et lorsqu'elles pensent devoir en avoir honte, comme si elles auraient pu, par une sorte de miracle, pouvoir échapper à l'emprise de l'autre.
Elles oublient qu'elles n'ont pas accepter librement. Elles ont céder et se sont soumises. 
On n'est pas responsable des évènements extérieurs.
S'enfermer dans un statut de victime, c'est encore donner à l'autre une emprise sur sa vie. 


C'est vous que vous devez protéger, et non les autres. 

mercredi 6 février 2013

l'abus sexuel

Aujourd'hui, sur ma boite mail, je reçois une demande de signature pour une pétition. 

Le texte dit ceci : j'ai lancé, avec mon association, une pétition sur Change.org demandant à la chaîne France 5 et au Docteur Rufo des excuses publiques et un droit de réponse pour porter la vérité de la situation des enfants victimes de violences sexuelles en France.

Je ne regarde pas forcément la télé le matin, à l'heure de la diffusion de son émission, et je n'ai pas vu cette intervention lors de son premier passage. J'ai donc fait ma petite enquête pour savoir de quoi il s'agit vraiment. Sans difficulté, j'ai retrouvé l'intégralité de l'émission du mois du 3 décembre 2012 sur "youtube", http://www.youtube.com/watch?v=WmzZMYUC2nc
J'ai également lu les messages postés par des téléspectateurs et téléspectatrices, qui ont été choqué par ses propos, sur youtube et sur le site de france 5.

Je suis moi même une enfant qui a été abusée sexuellement, à l'âge de 8 ans par un cousin bien plus âgé que moi. 
A l'époque, je lui en ai voulu et aussi à ma grand-mère, ça s'est passé sous son toit, et elle ne s'est rendue compte de rien, et en même temps je n'osais pas en parler. Je n'en ai pas voulu aux spectateurs impuissants qu'étaient mes cousins plus jeunes.
Les conséquences que cela a eu sur ma vie sont innombrables. J'ai eu honte très longtemps, comme si j'avais fait quelque chose de mal ; je trouvais qu'être une fille s'était forcément être une victime ; j'ai voulu grandir très vite, pour que ce soit moins douloureux ; j'ai eu beaucoup de mal à m'affirmer sereinement ; je pensais être coupable de ne pas avoir su dire non ; je n'arrivais pas à me laisser aller dans une relation amoureuse ; je ne pouvais pas faire confiance ; j'ai eu très peur des relations sexuelles ; j'ai eu très peur que mes enfants vivent la même chose, ...

Un jour, après un long travail de reconstruction, j'ai pu l'affronter. J'ai eu besoin de beaucoup de courage. Je suis passée de victime de mon cousin, à adulte, et j'ai regardé cet homme comme l'adulte qu'il est. Lorsqu'il a nié et mis ma parole en doute, je savais que la petite fille qui avait vécu ces choses devait reprendre toute sa place. Je devais la reconnaitre, la défendre, prendre soin d'elle comme elle en avait eu besoin à 8 ans. C'est pour elle que je l'ai fait, qu'elle sache qu'à présent, elle était devenue une adulte qui n'avait plus peur. J'ai rendu ses actes à mon cousin, cela lui appartient, il peut en faire ce qu'il en veut, ça ne me regardait plus.
Je m'attendais à ce qu'il reconnaisse les faits puisqu'il y avait des témoins et qu'il me demande pardon, naïvement... Avec le recul, je ne vois pas pourquoi il m'aurait écouté, alors que, quand j'étais enfant, ils ne m'a pas respectée. Je ne vois pas comment, un "abuseur" peut un jour avouer qu'il a abusé.
Je suis même heureuse qu'il n'ai pas demandé pardon, cela aurait peut-être signifié pour lui : "ce n'est pas si grave n'est ce pas ?", et il serait devenu alors un pauvre petit être tout penaud.

Je n'ai plus d'affect ni contre lui, ni contre les membres de ma famille qui l'ont longtemps défendu, et n'ont pas voulu voir ce qui se passait réellement. Je me suis "séparée" de lui, je ne suis plus "sa victime", j'ai remis ce traumatisme à sa place, et c'est parce que j'ai vécu cela que je suis devenue aujourd'hui la femme que je suis.  

Le chemin a été long, parfois difficile, toujours intéressant

Réduire le traumatisme de l'abus en disant que la plupart des personnes victimes vont bien, est totalement faux, et terriblement réducteur. Elles ont un travail à faire pour retrouver la paix avec elles-mêmes, et avec le monde entier, et c'est le cas de beaucoup de personnes qui n'ont pas été écoutées ou respectées durant leur enfance. 

lundi 17 octobre 2011

en course

Hier samedi, je suis allée me promener en ville.

J'ai entendu une petite phrase soit disant anodine et je voudrai analyser avec vous ce qu'elle révèle.

Pendant deux semaines, des petites échoppes étaient posées sur la place la plus commerçante de Reims, et y étaient installés, des canadiens, venus vendre leurs produits. L'opération se terminait aujourd'hui. On pouvait admirer des objets en laine, en fourrure, acheter également des produits tels que du sirop d'érable (ça aurait été un comble qu'il n'y en ait pas).

Je rentre dans une échoppe un peu plus grande que les autres, et il y a à l'intérieur, des toques, cols, capes... en fourrure. Ma fille, qui est avec moi et qui a dix ans, demande des explications sur une cape. La femme répond avec une certaine condescendance dans la voix : "C'est du Rex". Je demande quel genre d'animal est-ce et elle reprend : "c'est un animal". Je n'insiste pas, et nous partons. Entre alors une femme intéressée par un col en fourrure. Elle regarde l'étalage en regrettant qu'il ne reste que peu de choix. La commerçante répond : "Vous savez, on part demain, ça fait deux semaines qu'on est là, il fallait venir plus tôt". J'explique maintenant ce qui c'est passé.


Premier acte : Ma fille pose une question "adulte", c'est à dire qu'elle pose une question ouverte, qui demande une réponse sans émotion. La femme répond avec de l'émotion dans la voix : la condescendance. On peut entendre qu'elle ne répond pas à la question comme si c'était une autre grande personne devant elle, et que cette personne était intéressée par un article. En effet, si elle sentait que la personne devant elle était intéressée par l'achat d'un article, répondrait-elle autrement ? Ma fille peut se sentir non écoutée, et s'en sentir mal, à l'extrême limite, elle pourrait se sentir victime, car on ne répond pas clairement à se demande, et de ce fait : considérer la vendeuse comme un bourreau.


Deuxième acte : Je pose également une question "adulte" en demandant de quel animal au juste il s'agit, et la réponse est à la hauteur de la réponse précédente : "c'est un animal". Je suis, à mon tour traitée comme une enfant, et je ressens une certaine frustration. Je dois avouer que je n'avais pas l'allure de quelqu'un qui vient pour acheter, mais plutôt comme un quidam qui se promène, mais cela n'est pas une excuse. Là encore, elle se pose en bourreau dans le sens qu'elle garde pour elle l'information, et donc le pouvoir. De façon adulte, elle aurait pu répondre : "je ne sais pas" ou : "le rex est une race de chat".


Troisième acte : Une cliente potentielle arrive et, à une remarque sur le manque de choix, la commerçante répond qu'elle est fatiguée des deux semaines précédentes. La vendeuse dit clairement, "je suis une victime de cette situation, c'est à vous de venir plus tôt si vous voulez être servie correctement". Une troisième fois, elle ne répond pas de façon adulte à son interlocuteur. Elle aurait tout aussi bien pu répondre : "je n'ai plus l'article que vous désirez", et à partir de ce constat, essayer de trouver une solution avec cette cliente pour la satisfaire au mieux, ç'aurait été une attitude tout à fait adulte. Au lieu de cela, elle se justifie. Elle accuse la cliente de ne pas s'être dépêchée de venir avant pour profiter au mieux de la présence de ces marchandises. Bref, elle essaie de la culpabiliser.


Je veux attirer votre attention sur ces petites phrases que l'on dit, sans aucune conscience de ce qu'elles révèlent de nous. Imaginez si vous répondez ainsi à un salarié, un fournisseur, votre plus gros client ?

Maintenant, imaginez que l'on vous réponde comme cette femme ? Serez-vous dans une attitude d'écoute, prêt à poursuivre la conversation pour aboutir à la conclusion d'un contrat ? Surement non, car, sans savoir exactement ce qui c'est joué, vous ne pourriez plus être dans une position détendue, disponible pour trouver ensuite une solution. Le dialogue est rompu, dès lors que vous rejettez sur l'autre vos émotions, ou que, comme dans le cas pésent, vous essayez sans le savoir de le culpabiliser. Soyez y attentifs la prochaine fois !

jeudi 7 octobre 2010

AVATAR, AVATAR, EST-CE QUE J'AI UNE GUEULE D'AVATAR ?

Avatar par ci, avatar par là, dans les pub pour les jeux vidéo, on parle d'avatar.
Dans le dictionnaire Larousse, la première indication est : 

avatar
nom masculin
(sanskrit avatāra, descente sur la terre d'une divinité)

Dans les jeux vidéo, on est bien loin de cette étymologie. Pour ma part, je trouve cela dommage. 

En effet, si nous pensions que nos personnages virtuels sont une véritable part de nous même, nous n'aurions pas le même regard. 

Allons plus loin dans la reflexion, si un avatar est une descente d'une divinité sur terre, Jésus, Bouddha, Mahomet, sont des avatars. Ils ont cette faculté de sentir Dieu ou la source en eux. Si ils le sentent, c'est que cela est possible également pour nous tous. Et allons encore plus loin, cela voudrait dire que nous sommes tous des avatars, que nous avons tous une part de Dieu à l'intérieur de nous. Cela signifie également que si nous sommes tous une part de Dieu, alors, nous sommes tous reliés par cette part de Dieu. 

Je rejoins ici l'article que j'avais fait sur les réseaux sociaux. C'est une explication différente, avec les mêmes conséquences.

vendredi 3 septembre 2010

LES COULEURS

Sur mon site, j'ai mis des pages de couleurs différentes. Jusque là, je ne vous apprends rien. Cependant, les couleurs sont nos amies. 
J'utilise beaucoup le livre de William Berton "couleurs énergie". C'est aussi avec ce livre que j'aide les personnes qui viennent me voir.
Par exemple, le rouge n'a pas la même "raisonnance" que le noir. 
Les messages publicitaires utilisent également les codes couleurs : par exemple dans le domaine médical : blanc pour l'hôpital, vert pour tout ce qui est de l'ordre de la pharmacopée. Dans les foires et les salons, pour vous influencer et montrer le sérieux d'un produit de bien être, les vendeurs s'habillent avec une blouse blanche et leur nom est écrit en vert dessus.
Autre exemple, les couleurs vert, blanc et rouge pour les boites de pizzas, couleurs du drapeau italien, ce qui laisse penser que le cuisinier est italien...
En état modifié de conscience, tout ceci n'a plus lieu d'être. On voit la couleur de la détente et de la sécurité. Elle est différente pour chacun, et à chaque séance. Nous ne sommes pas toujours dans le même état d'esprit. De plus, en fonction du travail déjà fait, notre perception des choses change.
C'est pour cela que j'ai mis ma page d'accueil en rouge. C'est la couleur de la vie, celle dans laquelle on s'installe pour commencer à se poser. Dans le Feng Shui aussi, le rouge est la couleur de l'accueil. Dans une entrée, il est important d'avoir un objet rouge, ou un tableau rouge. 
Sur ce, je vous souhaite à tous une bonne rentrée, que cette année s'installe pour vous dans le rouge, pour évoluer ensuite vers d'autres cieux...

lundi 21 juin 2010

L'équipe et les responsabilités

Depuis hier, les amoureux du ballon rond ne doivent pas être très heureux. Tous ces mots de reproches et d'injures ne doivent pas faire oublier certaines évidences :

- "L'esprit d'équipe" doit être nourri par chaque participant d'une équipe. Il ne peut y avoir d'équipe que si chacun y met un peu de lui même, de son affect, de son envie, de son énergie. Bref, que chacun contribue à cette forme pensée. C'est bien pour cela que le mondial existe, il sert également a renforcer cette forme pensée.

Et pourtant, dans une équipe, il n'est pas possible de s'extraire de cette équipe et dire : "ce n'est pas moi, c'est l'autre".

- Chacun doit rester responsable, cela signifie que chacun doit assumer sa part de responsabilité de l'échec. Ce à quoi on assiste aujourd'hui dans l'équipe de France de football, c'est un refus de chacun de sa responsabilité. Du joueur à l'entraineur et de l'entraineur aux responsables de la fédération.

Je ne suis pas amatrice du mondial et du foot en particulier, je suis juste sidérée de voir des hommes, qui se disent adultes, n'en avoir absolument pas le comportement. Ce n'est pas facile, c'est vrai, de reconnaitre que l'on s'est trompé, mais quand on fait cette démarche, on en sort grandi. Ici, c'est tout le contraire...
Bonne fin de compétition !